En France, 50 000 personnes meurent d'un arrêt cardiaque chaque année. Un décès sur trois pourrait être évité si les Français apprenaient les gestes qui sauvent et si les lieux publics étaient davantage équipés en défibrillateurs automatiques. Que faire pour diminuer cette hécatombe ?
Les gestes qui sauvent
Si une personne tombe devant vous, qu'elle est inconsciente et ne respire plus (ou respire d'une manière anormale), il s'agit très probablement d'un arrêt cardiaque.
Trois gestes essentiels permettent de la sauver : appeler, masser et « défibriller ». Composez le 15 et demandez si un défibrillateur se trouve à proximité (son usage n'est plus réservé aux seuls médecins). Agenouillez-vous à côté de la victime et placez le talon d'une main au milieu de la poitrine nue de la personne qui vient de faire le malaise. Ajoutez l'autre main sur la première, puis, bras tendus, comprimez verticalement le sternum en l'enfonçant de 4 à 5 cm. Relâchez. Effectuez ainsi 30 compressions thoraciques (2 par seconde), et continuez le massage cardiaque jusqu'à l'arrivée des secours. Si vous avez un défibrillateur sous la main, suivez les instructions.
Des études récentes ont prouvé que le bouche-à-bouche ne devait plus être pratiqué. Le témoin doit se cantonner au seul massage cardiaque et au défibrillateur.